10 mars 2009

Château de Montculot / chez Lamartine

Le château de Montculot, demeure héritée par Lamartine après la mort de son oncle / Bourgogne.

En 1826, Alphonse de Lamartine (1790-1869) heredó de su tío el Castillo de Montculot, en un paraje recóndito del departemento Côte d'Or, en Borgoña. Ahí escribió parte de sus célebres Méditations. Los versos de la tercera "Meditación" los compone en la soledad de los bosques que rodean al castillo. En sus Commentaires de 1849 el poeta es explícito al respecto [lamento no tener tiempo para traducir]:

"J'avais perdu depuis quelques mois, l'objet de l'enthousiasme et de l'amour de ma jeunesse. J'étais venu m'ensevelir dans la solitude chez un de mes oncles, l'abbé de Lamartine, au château d'Urcy à Montculot, dans les montagnes les plus boisées et les plus sauvages de la haute Bourgogne. J'écrivis ces strophes dans les bois qui entourent ce château".:

Le soir ramène le silence.
Assis sur ces rochers déserts,
Je suis dans le vague des airs
Le char de la nuit qui s'avance.
Vénus se lève à l'horizon;
A mes pieds l'étoile amoureuse
De sa lueur mystérieuse
Blanchit les taxis de gazon.
De ce hêtres au feuillage sombre
J'entends frissonner les rameaux:
On dirait autour des tombeaux
Qu'on entend voltiger une ombre.
Tout à coup, détaché des cieux,
Un rayon de l'astre nocturne,
Glissant sur mon front taciturne,
Vient mollement toucher mes yeux.
Doux reflet d'un globe de flamme,
Charmant rayon, que me veux-tu?
Viens-tu dans mon sein abattu
Porter la lumière à mon âme?
Descends-tu pour me révéler
Des mondes le divin mystère,
Ces secrets cachés dans la sphère
Où le jour va te rappeler?
Une secrète intelligence
T'adresse-t-elle aux malheureux?
Viens-tu la nuit briller sur eux
Comme un rayon de l'espérance?
Viens-tu dévoiler l'avenir
Au coeur fatigué qui l'implore?
Rayon divin, es-tu l'aurore
Du jour qui ne doit pas finir?
Mon coeur à ta clarté s'enflamme,
Je sens des transports inconnus,
Je songe à ceux qui ne sont plus:
Douce lumière, es-tu leur âme?
Peut-être ces mânes heureux
Glissent ainsi sur le bocage.
Enveloppé de leur image,
Je crois me sentir plus près d'eux!
Ah! si c'est vous, ombres chéries,
Loin de la foule et loin du bruit
Revenez ainsi chaque nuit
Vous mêler à mes rêveries.
Ramenez la paix et l'amour
Au sein de mon âme épuisée,
Comme la nocturne rosée
Qui tombe après les feux du jour.
Venez!... Mais des vapeurs funèbres
Montent des bords de l'horizon:
Elles voilent le doux rayon,
Et tout rentre dans les ténèbres.


Lamartine es un buen ejemplo de escritor arruinado moral y económicamente por la carrera política. Guardaespaldas de Louis XVIII, candidato a diputado abortado en la Monarquía de Julio, secretario de la embajada francesa en Florencia, Ministro de Relaciones Exteriores (5 meses) de la Segunda República instaurada por Louis-Philippe (fue él quien firmó el decreto de abolición de la esclavitud en abril del 48), su vida se convierte en un caos y su literatura ni hablar. Sus alianzas efímeras con tal o mascual pseudo-político dieron al traste con su carrera literaria. Al final lo que escribía era ilegible (los franceses le reprochaban que hubiera sacrificado su musa en la guillotina de la politiquería) y tuvo que vender todas sus propiedades (incluido el castillo de Montculot que aquí les presento) debido a su dramática situación financiera. Lamartine es el buen ejemplo de las trampas que debe evitar un artista o escritor que no sea lo suficientemente hábil como para poner los pies en el cadalso de la política y salir invicto de él. Así y todo, no cesó de publicar. Entran en su bibliografía activa libros de historia (Turquía, Rusia, etc.), una veintena de poemarios, su extensa correspondencia e incluso una curiosa Historia de Mahoma (1954), un poco romántica (como correspondía a su estilo y linaje) pero con ciertos pasajes inteligentemente críticos e interesantísimos que recomiendo a los nuevos cruzados (supracagalitrosísimos si se les compara con aquellos divinos cruzados borgoñeses de la época de San Luis Rey de Francia), que requieren –los nuevos, por supuesto–, en su mayoría, bases ideológico-pintoresquistas sólidas para disimular la supina ignorancia de donde vienen y en la que siempre han vivido.

Aquí les dejo otra vista que tomé del ruinoso castillo de Montculot, tan ruinoso como la valla plástica siguiente que evoca al poeta y una imagen (que he sacado de un portal dedicado a Lamartine) del retrato que le hiciera Decaise en 1839, atesorado por el Museo de Mâcon, su ciudad natal.